L’UNESCO travaille sur l’évaluation de la qualité des manuels scolaires en collaboration avec la Confemen

Date de publication : 18/10/2023

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Marie Stella Kadanga, élève de Terminale D au Lycée Tokoin 2, en pleine lecture de la Déclaration de Cotonou, Togo, 30-31 mars

L’évaluation indépendante de la qualité des manuels scolaires est une des activités majeures conduites par le projet Ressources éducatives financé par l’Agence française de développement dans 6 pays bénéficiaires. En effet, l’accès équitable aux manuels et matériels pédagogiques de qualité est une condition essentielle à un apprentissage de qualité. Des ateliers organisés par les ministères de l’Éducation des pays, appuyés de concert par l’UNESCO et la CONFEMEN, ont ainsi été conduits pour restituer les résultats des évaluations et réaliser un plaidoyer pour la mise en œuvre de la Déclaration de Cotonou, adoptée par les pays lors du déroulé des activités d’évaluation indépendante.

Ces ateliers répondaient à plusieurs objectifs. Il s’agissait dans un premier temps de présenter les résultats de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires dans le pays, afin de permettre aux participants de mettre en perspective ces résultats avec la situation des 6 pays. Ensuite, les équipes se sont attelées à l’élaboration d’une feuille de route de mise en œuvre des recommandations issues des rapports d’évaluation. De plus, les ateliers ont représenté un véritable lieu de discussion sur des propositions de production et diffusion de ressources éducatives génériques mutualisables. Enfin, ils ont été l’occasion de promouvoir la Déclaration de Cotonou à travers une signature officielle du ministre de l’Éducation du pays.

Les ateliers se sont déroulés sur deux journées : 21-22 mars au Sénégal, 27-28 mars au Bénin, 30-31 mars au Togo, 27-28 mars au Niger, 11-12 avril au Burundi, 17-18 avril à Madagascar. La première était dédiée à la présentation du rapport régional et national d’évaluation de la qualité des manuels scolaires ainsi qu’aux discussions sur la feuille de route sur les recommandations et les modalités de production et de diffusion des ressources éducatives mutualisables. La seconde journée était consacrée à l’adoption du rapport de l’atelier et à la prononciation de la Déclaration de Cotonou.

La lecture de la Déclaration de Cotonou par les élèves ou le personnel éducatif des pays cibles a été une séquence centrale de ces journées. Elle a symbolisé l’appropriation des acquis du projet par les principaux bénéficiaires et représenté l’engagement des pays dans des processus d’amélioration de l’accès à des ressources éducatives de qualité. Elle a été lue au Sénégal par Mme Anna Sow, Cheffe de bureau promotion des filles et éducation inclusive à la DEMSG, au Bénin par deux élèves de l’école primaire publique de Dègan-Daho à Port-Novo, Maximlienne M’Po Kouagou et Chancella N’Guekam, au Togo par Marie Stella Kadanga, élève de Terminale D au Lycée Tokoin 2, au Burundi par M. Jean Paul Ndayikeza, conseiller pédagogique au bureau d’études des curricula du post fondamental général et pédagogique et à Madagascar par Dylan Tsiaro Rabearimanana, élève au Collège d’enseignement général d’Antanimena.

Ces activités ont contribué à mettre en place dans ces 5 pays un contexte politique favorable à la mise en œuvre des recommandations de l’évaluation de la qualité des manuels scolaires.

Deux élèves de l’école primaire publique de Dègan-Daho à Port-Novo, Maximlienne M’Po Kouagou et Chancella N’Guekam, en pleine lecture de la Déclaration de Cotonou, Bénin, 27-28 mars 2023